Il y a trois jours, j'ai fait de ce livre un commentaire que je trouve assez juste maintenant que je l'ai terminé. Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps, il m'aurait fallu 15 jours pour écrire un texte moitié moins long... Est-cela que l'on nomme la maturité ? Hum, allez savoir...
La fin du roman gagne en tendresse, certains esprits chagrins ont crié à la guimauve lors de la sortie du livre ; eh quoi ? Ces quatres là n'ont-ils pas pris assez de coups dans la tête pour ne pas avoir enfin droit à leur part de bonheur ?
Je voudrais essayer de faire comprendre en quoi Gavalda arrive a faire entendre la voix de ses personnages au delà des dialogues ; je ne trouve pas que les quelques citations dont j'ai parsemé ma première partie de commentaire en donnent une idée suffisament précise.
Chacun à en effet sa voix qui lui est propre ; un vocabulaire et une façon de s'exprimer que l'on retrouve jusque dans la description de ses actions, de ses pensées. La narration s'adapte à cette pensée, emprunte ses mots, ses tournures de phrases, son émotion.
A ceci s'ajoute cette façon d'écrire de l'auteur, que j'ai déjà qualifié de "neutre", et c'est un compliment. Elle s'efface derrière ses personnages, les laisse vivre leurs vies, se contentant d'intervenir aussi peu que possible dans ce petit monde qu'elle anime en cachette.
De cette non-intervention nait l'illusion de notre complicité avec ses personnages, cet attachement qui nous lie à eux dès les premières lignes. On peut se fondre dans chacun d'eux, on les a déjà côtoyés. Ou alors ne se reconnaître dans aucun et dans tous à la fois...
La fin du roman gagne en tendresse, certains esprits chagrins ont crié à la guimauve lors de la sortie du livre ; eh quoi ? Ces quatres là n'ont-ils pas pris assez de coups dans la tête pour ne pas avoir enfin droit à leur part de bonheur ?
Même pas heureux d'ailleurs, ils n'étaient plus si exigeant. D'être ensemble, c'est tout. Et déjà c'était inespéré
Je voudrais essayer de faire comprendre en quoi Gavalda arrive a faire entendre la voix de ses personnages au delà des dialogues ; je ne trouve pas que les quelques citations dont j'ai parsemé ma première partie de commentaire en donnent une idée suffisament précise.
Chacun à en effet sa voix qui lui est propre ; un vocabulaire et une façon de s'exprimer que l'on retrouve jusque dans la description de ses actions, de ses pensées. La narration s'adapte à cette pensée, emprunte ses mots, ses tournures de phrases, son émotion.
A ceci s'ajoute cette façon d'écrire de l'auteur, que j'ai déjà qualifié de "neutre", et c'est un compliment. Elle s'efface derrière ses personnages, les laisse vivre leurs vies, se contentant d'intervenir aussi peu que possible dans ce petit monde qu'elle anime en cachette.
De cette non-intervention nait l'illusion de notre complicité avec ses personnages, cet attachement qui nous lie à eux dès les premières lignes. On peut se fondre dans chacun d'eux, on les a déjà côtoyés. Ou alors ne se reconnaître dans aucun et dans tous à la fois...
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences...
Delphine conseille (fortement) la lecture du premier livre d'Anna Gavalda dans son commentaire de cette première partie. Je ne peux qu'approuver avec véhémence !
"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", tel est le titre de ce recueil de nouvelles, qui est aussi une belle histoire pour sa créatrice : une nana qui écrit des nouvelles, les propose à tous les éditeurs, personne n'en veut... et puis est finalement publiée par cet éditeur là (Le Dilettante) Succès énorme. J'en connais qui ont dû se bouffer les ongles jusqu'au coude...
C'est une écriture très légère, ça se lit vraiment très facilement, les histoires sont tantôt tendres, tantôt amères, mais jamais vraiment méchantes, et témoignent d'un coup d'oeil acéré sur la vie. Je ne me rappelle pas de toutes les nouvelles du livre (hummm, t'es sûr ?) mais celles qui me viennent à l'esprit pour l'instant sont des petites choses de la vie, des événements de tous les jours, cocasses ou dramatique, pas des clichés, pas du romanesque, que du "vrai".
Je sens que je vais le relire...
- Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
- Ensemble, c'est tout
/ Anna Gavalda, Le dilettante
"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", tel est le titre de ce recueil de nouvelles, qui est aussi une belle histoire pour sa créatrice : une nana qui écrit des nouvelles, les propose à tous les éditeurs, personne n'en veut... et puis est finalement publiée par cet éditeur là (Le Dilettante) Succès énorme. J'en connais qui ont dû se bouffer les ongles jusqu'au coude...
C'est une écriture très légère, ça se lit vraiment très facilement, les histoires sont tantôt tendres, tantôt amères, mais jamais vraiment méchantes, et témoignent d'un coup d'oeil acéré sur la vie. Je ne me rappelle pas de toutes les nouvelles du livre (hummm, t'es sûr ?) mais celles qui me viennent à l'esprit pour l'instant sont des petites choses de la vie, des événements de tous les jours, cocasses ou dramatique, pas des clichés, pas du romanesque, que du "vrai".
Je sens que je vais le relire...
- Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
- Ensemble, c'est tout
/ Anna Gavalda, Le dilettante
s'il n'y a qu'une nouvelle à lire, je conseille celle du sanglier !! elle est ex-cel-len-teuuuu !!! tu vas bien nous retrouver le titre, dis ?
RépondreSupprimerBien sûr, c'est "Junior" ;-)
RépondreSupprimeren 2 temps, 3 clics... lol
RépondreSupprimer