14 mars 2013

Nous sommes tous des esclaves connectés


Sacré coup de massue à l'instant : Google va arrêter son service de flux, Reader. Après un bref moment de panique, j'ai vite été rassuré en constatant que Feedly, service qui s'appuie sur Reader en proposant une interface personnalisable et un aspect plus "magazine" va perdurer. Cela fait belle lurette que je me sers quasiment exclusivement de Feedly. Ouf. I will survive.

Au-delà de ça, cette décision montre à quel point nous sommes dépendants du bon vouloir d'une entreprise. Et si demain, Google décidait de fermer son service d'agenda ? Ou Gmail ? Ou Blogger, qui permet à ce blog d'exister ? Nous n'aurions rien à dire, nous ne serions évidemment pas consultés, nous devrions juste tenter de trouver une solution plus ou moins satisfaisante.

Alors oui, il n'y a pas vraiment de raisons de paniquer, personne n'est mort(1), un nouveau service va émerger d'ici quelques mois et Feedly prend son indépendance. Mais le problème principal demeure : nous sommes -pour la plupart d'entre nous- dépendants de tous ces services plus ou moins utiles, plus ou moins gratuits, plus ou moins indispensables(2), mais qui rythment notre quotidien sur le web depuis quelques années.

D'aucuns diront, parmi les geeks tendance hardcore, "t'as qu'à installer ton propre serveur, et ceci, et cela...", semblant ignorer que ce n'est pas nécessairement à la portée de tout le monde, tant en investissement financier que temporel... Nous sommes condamnés à la servitude électronique(3).

Petite mise à jour pour le fun :


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(1) Encore que... je me marre tout seul en imaginant des otakus venir s'immoler devant le siège de Google en signe de protestation ! :-D
(2) Le jour ou Facebook disparaîtra, ce sera carrément du suicide collectif !  
(3) Ce à quoi mon chef bien aimé répondrait, et il n'a pas tout à fait tort, que le papier et le crayon restent indétrônables !