Camus a dit : "Il faut imaginer Sisyphe heureux". Outre le plaisir de commencer un billet en citant Camus, ça fait tout de suite très sérieux, cette phrase me permet de passer tout de suite à complétement autre chose, et ça aussi, j'aime beaucoup.
Avez-vous regardé le retour du méchant docteur, ce mardi sur France One ? Il n'est plus tout à fait aussi méchant, je suis presque déçu. Mais je suis sûr que ce n'est qu'une feinte. Car on ne peut raisonnablement pas imaginer House gentil et heureux. Gentil, ça passe encore, nul n'est à l'abri d'un moment d'égarement. Mais heureux, non, ce n'est pas envisageable. Déconner 5 minutes avec Camus sur le mythe de Sisyphe passe encore, mais il y a des limites à tout. Un peu de décence tout de même.
Trêves de plaisanterie, j'ai appris il y a peu que le Docteur House est aussi un Mister Blues :
Il joue, il écrit, et maintenant, il chante ! Autant j'ai toujours été allergique aux comédiens qui se mêlent de pousser la chansonnette (la plupart du temps pour tenter de reconquérir quelques parcelles de notoriété, il faut bien le dire), autant à celui là, je lui pardonne d'office. Et en plus c'est à mon goût.
Mais comme il est dit quelque part que tout finit en déconnade (et non pas en chansons, comme on l'a souvent cru à tort)...
C'est étrange à chaque fois que je regarde un épisode de cette série, je me demande est-il vraiment méchant ? Pour moi, il cache sous de faux airs une grande sensibilité et une grande humanité c'est le paradoxe de ce personnage qui m'enchante.
RépondreSupprimeril se bonifie avec le temps !
RépondreSupprimerJe crois que vous avez tout compris du personnage !
RépondreSupprimerVivement mardi prochain, parce qu'hier soir, nous avons été frustrés pour cause de foot !!! grrr !!!