31 mai 2013

Des listes et des chevaliers, chronique décousue du Sammy versatile

Depuis le 23 septembre 2009, j'ai fait pas mal de choses, merci bien. J'ai notamment lu un livre de Martin Winckler (La maladie de Sachs, et j'ai beaucoup aimé), ainsi que je m'étais promis de le faire. Ce qui tend à prouver que j'ai une certaine cohérence dans mes actes. C'est rassurant. Je suis cohérent, donc digne de confiance, donc potentiellement capable d'accéder à d'encore plus hautes irresponsabilités. Je dois donc être payé en conséquence.

J'attends.


...


Bon, tant pis.

Mais s'il y a une chose que je n'avais pas faite, c'est retourner sur son blog "Chevaliers des touches" dont je parlais ce fameux 23 septembre 2009. J'ai attendu le 23 octobre 2012. Je, en toute logique, ne devrais pas y retourner avant le 23 novembre 2015. Espérons qu'il existera encore.

Et si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que j'avais écrit ce billet le 23 octobre, mais ne l'avais pas publié. Versatilité du Sammy. C'est d'ailleurs un de mes plus gros problèmes sur ce blog ; je commence des textes, ne les finis pas, les reprend bien longtemps après, oubliant au passage quelle était la chose hyper importante, l'idée super originale  que je voulais faire passer dans un texte qui serait -forcément- grand et magnifique.

Ce qui motivait l'écriture de ce billet, c'est cette jolie liste "memento pour les écrivants de fiction". Je résiste assez difficilement au désir de la recopier ici en entier.

J'aime bien les listes. Je fais des listes de livres à lire, de livres lus, de livres à emprunter un jour à la bibliothèque ; des listes de choses à faire dans la semaine, dans le mois, dans l'année. Je fais des listes de sites intéressants, sur lesquels je ne retournerai jamais. Je me relève la nuit pour faire des listes de travail en retard, ou que j'imagine comme tel. Je n'en suis pas encore à faire des listes de listes, mais ça ne saurait tarder.

Il n'est pas besoin de se prétendre "écrivant" (j'aime beaucoup ce mot) pour succomber au charme de la liste de Winckler, ni être sensible à ce qu'il écrit sur ce blog d'une manière générale. Cette liste, comme la plupart des autres textes du blog, parle de lecture, d'écriture, du fait qu'il n'y a pas de lectures à proscrire, ni d'écrits inutiles. Elle parle de la réalité et de la fiction, elle parle de rire et de plaisir. Elle est écrite par quelqu'un qui laisse parler son expérience, sans pour autant tomber dans l'écueil du didactisme pontifiant. Et elle a le bon goût de se terminer en conseillant de l'oublier, ce qui est somme toute assez facile à faire, puisque j'avais poussé l'application jusqu'à oublier d'en parler.

24 mai 2013

En lisant Asimov

Je viens de terminer Les robots d'Asimov, sorte d'introduction à ses autres livres sur les robots, que je vais maintenant m'empresser d'emprunter à la bibliothèque.

Ce qui m'a frappé et donné l'envie d'écrire ces quelques lignes se situe dans le dernier chapitre : l'humanité aurait besoin d'être guidée par quelque chose de plus grand qu'elle, qui la dépasse et qu'elle ne comprend pas ; un élément qui agit en secret pour le bien de celle-ci, et au besoin, contre sa volonté.  C'est le cas des "machines" à la fin de ce livre (de supers robots-calculateurs qui gèrent toute l'économie de la planète), mais on retrouve la même idée dans Fondation avec la psychohistoire (et encore une variation sur ce thème dans le deuxième cycle de Fondation).

J'aime beaucoup cette idée, même si d'aucuns trouveront que c'est une vision assez pessimiste d'une humanité incapable de se gérer elle-même sans risquer de se détruire.  Je pense qu'il faut plutôt en retenir le côté très optimiste d'Asimov par-rapport à la technologie : les robots, les ordinateurs, le "progrès" ne sont pas une source de danger dont il faudrait avoir peur, mais au contraire une chance à saisir. L'introduction, où il parle du "complexe de Frankenstein" est éclairante à ce sujet : Asimov veut dépasser cet axiome érigé en dogme depuis la bombe littéraire lancée par Mary Shelley, selon lequel la créature se retourne inévitablement contre son créateur - étant sous-entendu que le seul digne/capable/autorisé à créer la vie est Dieu…

Il n'y a pas de dieu chez Asimov. Il n'y a que la science, la logique, le raisonnement. Il n'y a pas d'extra-terrestres non plus. Nous sommes seuls dans la galaxie (dans l'univers c'est moins sûr, et c'est sur ce constat que se termine l'ultime tome de la saga Fondation, Terre et Fondation). De fait, Asimov peut être défini comme un écrivain rationaliste : formation scientifique, athée, humaniste.

L'écriture d'Asimov est légère, neutre. Pas d'emphase, pas de longues descriptions d'une cité futuriste ou d'une technologie pas encore inventée : c'est sous-entendu. Au début de Fondation, la description de Trantor, la planète-capitale de l'empire, entièrement urbanisée, est expédiée en quelque lignes, qui sont néanmoins suffisantes pour marquer l'imagination du lecteur.  Il va sans dire que les livres d'Asimov sont vites lus, d'autant plus que les enjeux de chaque intrigue sont suffisamment cruciaux pour tenir en haleine jusqu'à la fin.

Même si c'est une SF qui a un peu vieilli -aujourd'hui on ne parlerait plus de relais ou de d'enroulements pour décrire le mécanisme d'un robot- le principal reste : on lit jusqu'au bout pour suivre les 50 années de la vie de Susan Calvin qui ont menées à l'avènement des robots, ou pour savoir si le projet Seldon ira à son terme. Asimov est intemporel par les thèmes qu'il aborde, pas par le vocabulaire employé, qui reste finalement assez secondaire, bien qu'il ait créé des termes que nous utilisons couramment, comme le mot "robotique"...

A ma connaissance, Les robots offre la première occurrence des fameuses trois lois de la robotique dont il est l'inventeur (1) :
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.

De fait, tout le roman (9 nouvelles reliées entre elles par un fil conducteur : la vie de Susan Calvin, la première robotpsychologue) est l'étude des variations d'interprétations de ces lois au travers de dilemmes à la solution souvent surprenante. Apparaissent également les concepts d'attachement à un robot, l'opposition aux robots, le robot doté d'une conscience, l'androïde...


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J'en profite pour épingler au passage le procédé bassement commercial de l'éditeur, consistant à réimprimer un livre en l'affublant du titre et de l'affiche du film qu'il a inspiré, alors même que le premier n'est pas le scénario du second.


La première couverture, qui parait aujourd'hui un peu vieillotte, avait au moins l'intérêt d’illustrer un passage du livre ; l'actuelle n'a aucun rapport avec l'histoire et met plus en avant Will Smith qu'Asimov...

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(1) : Je ne sais pas vous, mais cette anaphore de "Un robot..." m'en évoque une autre tout aussi célèbre : "Moi président..." "Un anneau pour...". En feuilletant Les veufs noirs, j'ai d'ailleurs vu qu'il avait rendu hommage à Tolkien dans une de ses nouvelles.

17 mai 2013

Mass Effect : mes cosmodésiques mésaventures

Cet article est un rescapé, qui dans d'autres circonstances n'aurait jamais paru sur ce blog. J'avais ouvert en 2011 un micro-blog sur Posterous, destiné à recueillir les solutions à mes problèmes trouvées sur le web. Avec l'originalité qui me caractérise, je l'avais appelé Soluces du web. Mais les services gratuits sur internet souffrent souvent du même mal : ils disparaissent.

J'ai donc récupéré mes quelques articles, les ai stocké dans un coin, et me suis tâté un petit moment. Quand j'en ai eu assez (de me tâter), j'ai décidé d'en publier quelques-uns ici, en commençant par cette synthèse de mes problèmes rencontrés avec Mass Effect. D'abord parce que ce sont les plus "écrits", les autres n'étant que des notes du style "pour résoudre tel problème appliquez telle solution" ; ensuite parce je pense que ça pourra toujours servir à quelqu'un et générer du trafic sur ce blog, youpi.

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Énervement galactique avec Mass Effect 3 


EA commence vraiment à m'énerver. Plusieurs mois après sa sortie, je viens de faire l'acquisition de Mass Effect 3. J'avais un peu trop vite oublié mes précédentes péripéties avec Mass Effect 2...

Installation


En-effet, après le lancement automatique du DVD (ça au moins ça marche), celui-ci me propose de mettre à jour Origin (le Steam-like d'EA) et après... impossible d'installer le jeu, le pop-up se ferme aussitôt après avoir cliqué sur le bouton "installer".


Après quelques recherches (ici et notamment), j'ai vite compris qu'il fallait ré-installer Origin avant toute chose ; la soi-disante mise à jour me l'avait plus ou moins effacé... Il faut ensuite relancer l'installation, le logiciel demandant alors le numéro de série et le répertoire d'installation. Pour anticiper les éventuelles mauvaises surprises que je suppute, j'ai créé mon propre répertoire en dehors de celui proposé par défaut.

Sauvegarde


Après cette installation à rebondissements, je peux enfin profiter de l'interminable (mais néanmoins excellente) séquence d'introduction de Mass Effect 3 - je dis interminable car ça a son importance pour la suite. Lorsque le jeu me laisse enfin la main, je me rends compte qu'il est impossible de sauvegarder... Pourquoi ne suis-je pas plus surpris que ça ? Bien entendu, je teste différentes méthodes trouvées sur le web, et me retape à chaque fois toute l'introduction, qui pour le coup me parait un peu longuette...


Le problème viendrait en fait de l'emplacement de \Mes documents, que j'ai, comme beaucoup de personnes, déplacés de C:\ vers une autre partition de mon disque dur. Eh ben les gens de Bioware, ils n'avaient pas prévu ce cas de figure, pourtant loin d'être exotique... Dans leurs esprits, le jeu crée son dossier "save" dans "Mes documents", qui doit se situer dans C:\users\[nom d'utilisateur]\Documents. Et si le chemin a été modifié, le jeu ne crée tout bonnement pas de sauvegarde !

Après une inutile désinstallation/réinstallation, j'ai trouvé la solution sur le forum anglais de Bioware : il ne sert à rien de bidouiller la cible du raccourci du jeu sur le bureau, ni de chambouler tous ses répertoires pour tenter de revenir à l'état d'origine (y'en a qu'on essayé, ils ont eu des prob... ça ne marche pas) ; il suffit juste de créer un nouveau profil, avec les droits d'administrateur, et de lancer le jeu depuis ce profil. Les dossiers seront créés avec les chemins par défaut. C'est un peu idiot, mais simple et rapide à mettre en œuvre, et surtout, ça marche !

J'aurais dû me douter que ce ne serait pas simple... 

Car j'avais déjà connu quelques soucis avec les épisodes précédents : difficulté pour importer un personnage -en ce qui concerne l'épisode 3, j'ai carrément renoncé- et impossibilité de charger une partie.

Comment importer son personnage de Mass Effect dans Mass Effect 2 ?


Toutes les explications sont largement disponibles par ailleurs, il y a juste un petit hic sur le détail de la procédure : il faut choisir le dossier des sauvegardes de Mass Effect dans l'outil de configuration du jeu avant de lancer le jeu et sélectionner le dossier "Save" de ME1. Information en provenance de Wiwiland 




Impossible de charger une partie dans Mass Effect 2


Il peut arriver (et à lire les forums consacrés à Mass Effect, le cas semble même assez répandu, a priori surtout sous Windows 7) de ne pas pouvoir charger une partie dans Mass Effect 2 : on peut sauvegarder, mais on reprend toujours à la sauvegarde la plus récente, impossible de charger un élément antérieur, l'écran de chargement est vide :

Que faire dans cette situation ? Après avoir étudié diverses solutions, voici celle qui a fonctionné pour moi :

- Aller dans le dossier "Bioware/Mass Effect 2/Save",
- Créer un dossier "Prénom de votre Perso"_31_"date de création" de votre perso,
Exemple : "John_31_180210"
- Mettre ses sauvegardes dans ce dossier, ce qui donne quelque chose ressemblant à ceci :
Bioware/Mass Effect 2/Save/John_31_180210/Save0004.pcsav

Et le tour est joué ! Solution trouvée sur le forum Bioware ; merci à Neophil69

13 mai 2013

I don't like spam !

Revers en caca de la médaille au chocolat : ma minute de gloire sebsauvagienne s'est soldée par une inondation de spam de commentaires. 

C'est pourquoi j'ai décidé d'activer le test de reconnaissance de mots, plus communément appelé captcha. Je n'ai jamais apprécié ce genre de d'obligation chez les autres, trouvant que ça casse un peu l'élan du joyeux commentateur, déjà obligé de renseigner un mail, un identifiant, parfois de mettre un titre... Mais j'ai fini par m'y résoudre devant la logorrhée dont je vous laisse un aperçu ci-dessous : 


Le titre de ce message est bien évidement un clin d’œil au célèbre sketch des Monty Python, qui peuvent se targuer d'avoir inventé la notion ainsi que le terme servant à la désigner : SPAM !

I DON'T LIKE SPAM !!!