31 août 2012

Philippe Delerm est-il un vieux con ?


Bien sûr que non. Et le fait qu'il s'obstine à ne pas vouloir se servir d'un ordinateur, préférant plutôt user d'une machine à écrire (pour laquelle il a acheté "une vingtaine de rubans d'avance") ne doit pas entrer en ligne de compte.

Mais ce n'est pas moi qui ai intitulé son dernier livre "Je vais passer pour un vieux con, et autres petites phrases qui en disent long". C'est lui tout seul. Il s'en explique à un jeune con, dans un entretien à Actualitté.
"Dire des toutes petites choses est capital, parce que c'est là qu'on révèle véritablement, et en faire la substance d'un recueil ne les grandit pas spécialement, il s'agit juste d'effacer l'hypocrisie en la nommant. On est tous pareils. On n'en parle pas, mais il y a dans ces phrases une sorte d'éternel humain."
A la façon de Ma grand-mère avait les mêmes, dont il pourrait être une suite, il s'agit d'un recueil sur les phrases que l'on prononce un peu trop facilement, en ne leur prêtant pas assez d'attention ; mais si ma grand-mère procédait au décorticage des phrases à double détente de la vie de tous les jours, le vieux con apparaît davantage comme des automatismes dérisoires pour combler le vide de la conversation...

Petit extrait de la table des matières, toujours via Actualitté : « Je vais passer pour un vieux con », « Quand on est dedans, elle est bonne », « Je vais relire Proust », « Les mots sont dérisoires »...

C'est pas tout mais faut que j'y aille ! 

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