Le bon vieux sac de caisse auquel nous sommes si attaché est condamné. Tenez le vous pour dit. Son règne touche à sa fin, il est inexorablement détrôné par le sac payant, en plastique lui aussi, mais qui est censé servir de multiples fois. Sauf si vous l'oubliez dans le coffre de votre voiture, auquel cas, vous risquez fort de débuter une collection aussi peu biodégradable qu'envahissante.
Après quelques semaines d'adaptation qui ont vu mon coffre se remplir de sacs jumeaux, j'ai fini par acquérir, comme tout primate un tant soit peu évolué, le réflexe pavlovien de prendre le sac d'une main et la portière de l'autre avant de quitter mon habitacle pour aller acheter cette nourriture dont je suis si friand.
Je me promène donc dans les rayons avec mon sac, dans lequel je mets mes achats, avant de le vider sur le tapis roulant de la caisse. Ceci me semble on ne peut plus logique, et je croyais naïvement que, à défaut du monde entier, une large fraction de la population consumériste en ferait ainsi. Et bien j'avais tort. Je vois avec étonnement des quidams s'encombrer de paniers, avec leur sac sous le bras -ou, pire encore dans le panier- alors qu'ils n'achètent pas plus de choses que moi... Pourquoi ce double contenant ? Pourquoi refusent-ils la simplicité ? Pourquoi font-ils leurs courses le même jour que moi, ces cons ? Devant tant de questions sans réponse, mon inflexible logique reste déconcertée.
Dans la même veine que ces misérables ennemis du progrès, je pense aux obstinés de la barre de séparation des marchandises sur le fameux tapis roulant de la caisse déjà évoqué. N'avez-vous jamais remarqué leur manège ? Même si le tapis est aux trois quart vide et vos emplettes à une distance plus que raisonnable, ils attendront avec douceur et entêtement qu'un de ces fameux et affligeants parallélépipède de plastique soit disponible avant de se décider à poser leurs petites acquisitions. Par peur qu'un fou ne les paye à leur place, et les prive ainsi du fruit de longues minutes de recherches ?
C'est vrai que quand je vois les compotes au soja, le chocolat blanc, le poisson pané congelé cohabitant avec la lessive et des gâteaux apéritifs que je n'oserais donner à un chien de peur de l'empoisonner, j'avoue que je suis pris d'une irrésistible envie de prendre toutes ces choses qui, je le sens bien, manquent cruellement à mon bonheur...
Mais restons à la caisse, pour partager un sourire sur une manie récurrente : la manière dont certaines personnes payant avec une carte bleue enfoncent avec une vigueur injustifiée les petites touches, pour que ça marche mieux...
Après quelques semaines d'adaptation qui ont vu mon coffre se remplir de sacs jumeaux, j'ai fini par acquérir, comme tout primate un tant soit peu évolué, le réflexe pavlovien de prendre le sac d'une main et la portière de l'autre avant de quitter mon habitacle pour aller acheter cette nourriture dont je suis si friand.
Je me promène donc dans les rayons avec mon sac, dans lequel je mets mes achats, avant de le vider sur le tapis roulant de la caisse. Ceci me semble on ne peut plus logique, et je croyais naïvement que, à défaut du monde entier, une large fraction de la population consumériste en ferait ainsi. Et bien j'avais tort. Je vois avec étonnement des quidams s'encombrer de paniers, avec leur sac sous le bras -ou, pire encore dans le panier- alors qu'ils n'achètent pas plus de choses que moi... Pourquoi ce double contenant ? Pourquoi refusent-ils la simplicité ? Pourquoi font-ils leurs courses le même jour que moi, ces cons ? Devant tant de questions sans réponse, mon inflexible logique reste déconcertée.
Dans la même veine que ces misérables ennemis du progrès, je pense aux obstinés de la barre de séparation des marchandises sur le fameux tapis roulant de la caisse déjà évoqué. N'avez-vous jamais remarqué leur manège ? Même si le tapis est aux trois quart vide et vos emplettes à une distance plus que raisonnable, ils attendront avec douceur et entêtement qu'un de ces fameux et affligeants parallélépipède de plastique soit disponible avant de se décider à poser leurs petites acquisitions. Par peur qu'un fou ne les paye à leur place, et les prive ainsi du fruit de longues minutes de recherches ?
C'est vrai que quand je vois les compotes au soja, le chocolat blanc, le poisson pané congelé cohabitant avec la lessive et des gâteaux apéritifs que je n'oserais donner à un chien de peur de l'empoisonner, j'avoue que je suis pris d'une irrésistible envie de prendre toutes ces choses qui, je le sens bien, manquent cruellement à mon bonheur...
Mais restons à la caisse, pour partager un sourire sur une manie récurrente : la manière dont certaines personnes payant avec une carte bleue enfoncent avec une vigueur injustifiée les petites touches, pour que ça marche mieux...
ce n'est pas de l'anti progres, je crois croit que c juste de la paresse et l'oublie à chaque fois du sac dans le coffre. jesais qu'a force j'aurai du m'y faire mais c toujours une fois dans le magasin que je me rencontre que mes bras etmes 10 doigts ne pourront pas supporter toutes mesemplettes encore bien longtemps, et c'est à ce moment là que mon gentil sac grand et pratique se rapelle à mon bon souvenir, bloqué on fond de mon coffre arg.
RépondreSupprimerMais tu en as combien dans le coffre du coup ? Avoue !
RépondreSupprimerheu.......au moins 4 le probleme c'est que quand j'en oublie un dans mon coffre, j'en achête un autre. je vais finir par créer un systeme de moteur avec des sacs comme carburant, :p un peu comme retour vers le futur ;)
RépondreSupprimerPas mal, pas mal ! Ou alors tu attends la généralisation de la livraison à domicile après commande sur internet, ça résolvera tout tes problèmes : pas de caddie, pas de panier, pas de sac, pas de voiture. Ca sera le bonheur !
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