J'écris ce billet pour tenter de corriger une idée reçue encore trop répandue, et qu'un animateur aussi frisé que berné vient de ressortir sur une chaîne qui bien que cryptée, n'est pas encore souterraine. Celle selon laquelle lire un livre ferait de nous d'ignobles déforestateurs (ouais, d'accord, ça n'existe pas, mais petit Robert est fatigué ce soir) Si je poursuis le raisonnement, se moucher dans un mouchoir en papier participerait à la déforestation mondiale, bref, le papier, c'est affreux, ça tue les arbres.
Et Idéfix il n'aime pas que l'on touche aux arbres.
Et bien, En Europe du moins, et en France en particulier, c'est archi-faux.
Pas la peine d'être grand clerc pour comprendre que l'on utilise pas le même bois pour faire des meubles et de la pâte à papier ; celle-ci est fabriquée à partir de bois d'éclaircie et de chute de sciage. Donc, sans papier, pas de forêts...
Forêt française qui croît, bééé oui, c'est pas comme l'Amazonie ! Sa superficie progresse d'ailleurs chaque année, passant de 8 millions d'hectares en 1810 à 11 millions d'hectares en 1944, pour atteindre les 14 millions aujourd'hui.
J'ai gardé le meilleur pour la fin, amis lecteurs sectateurs de l'objet livre, comptez-vous... Si au XVIIIème siècle, 90% de la production de papier servait à faire des livres, ceux-ci ne représentent aujourd'hui qu'une part minime du champ de production de l'industrie papetière...
Cette petite mise au point, je m'en rend compte en l'écrivant, fait un excellent préambule à une chronique que j'écrirai sûrement dans une dizaine de jours, pour faire le compte-rendu de ma visite à la foire européenne de la forêt et du bois, "Euroforest", qui se tiendra du 16 au 18 juin, au coeur de la forêt bourguignonne...
P.S. : Petit ajout une quinzaine d'heure plus tard... à propos d'idées reçues, elles sont plus nombreuses qu'on le suppose ; vous risquez d'être surpris !
Et Idéfix il n'aime pas que l'on touche aux arbres.
Et bien, En Europe du moins, et en France en particulier, c'est archi-faux.
Pas la peine d'être grand clerc pour comprendre que l'on utilise pas le même bois pour faire des meubles et de la pâte à papier ; celle-ci est fabriquée à partir de bois d'éclaircie et de chute de sciage. Donc, sans papier, pas de forêts...
Forêt française qui croît, bééé oui, c'est pas comme l'Amazonie ! Sa superficie progresse d'ailleurs chaque année, passant de 8 millions d'hectares en 1810 à 11 millions d'hectares en 1944, pour atteindre les 14 millions aujourd'hui.
J'ai gardé le meilleur pour la fin, amis lecteurs sectateurs de l'objet livre, comptez-vous... Si au XVIIIème siècle, 90% de la production de papier servait à faire des livres, ceux-ci ne représentent aujourd'hui qu'une part minime du champ de production de l'industrie papetière...
Cette petite mise au point, je m'en rend compte en l'écrivant, fait un excellent préambule à une chronique que j'écrirai sûrement dans une dizaine de jours, pour faire le compte-rendu de ma visite à la foire européenne de la forêt et du bois, "Euroforest", qui se tiendra du 16 au 18 juin, au coeur de la forêt bourguignonne...
P.S. : Petit ajout une quinzaine d'heure plus tard... à propos d'idées reçues, elles sont plus nombreuses qu'on le suppose ; vous risquez d'être surpris !
Rappel important, merci de m'avoir informé =)
RépondreSupprimerAlors ça c'est extraordinaire ! Merci de ces infos, jusque-là j'adhérais pleinement à cette idée reçue...
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