Je vais encore une fois dire du mal de mes semblables. Parce que je suis un méchant garçon. Mais je tiens à signaler que ce sont eux qui ont commencé. Non mais.
J'ai la chance de louer -très cher- un somptueux 30m² équipé de l'essentiel, à savoir l'électricité pour brancher l'ordinateur et la prise téléphonique pour accéder à internet. Je passe sur les autres commodités du lieu, le placard à balais, à chaussures, à ballon d'eau chaude et à portes coulissantes (c'est un concept), le splendide ensemble plaques électriques-évier tout inox, l'égouttoir à vaisselle suspendu et la machine à laver-plan de travail-support pour cafetière (autre concept important). D'abord parce que ce n'est pas le sujet de ce billet -j'y reviendrai sûrement une autre fois- et puis parce que je ne voudrais pas susciter la jalousie chez mes lecteurs.
Je bénéficie en outre d'une place de parking en sous-sol. Ca par contre, c'est vraiment un luxe. Surtout en ville. Deux précautions valant mieux qu'une, l'escalier menant au garage est agrémenté de trois portes. Celle du haut qui donne sur la cour et celle qui donne sur le garage ferment à clé. Entre les deux, 17 marches.
J'ai la chance de louer -très cher- un somptueux 30m² équipé de l'essentiel, à savoir l'électricité pour brancher l'ordinateur et la prise téléphonique pour accéder à internet. Je passe sur les autres commodités du lieu, le placard à balais, à chaussures, à ballon d'eau chaude et à portes coulissantes (c'est un concept), le splendide ensemble plaques électriques-évier tout inox, l'égouttoir à vaisselle suspendu et la machine à laver-plan de travail-support pour cafetière (autre concept important). D'abord parce que ce n'est pas le sujet de ce billet -j'y reviendrai sûrement une autre fois- et puis parce que je ne voudrais pas susciter la jalousie chez mes lecteurs.
Je bénéficie en outre d'une place de parking en sous-sol. Ca par contre, c'est vraiment un luxe. Surtout en ville. Deux précautions valant mieux qu'une, l'escalier menant au garage est agrémenté de trois portes. Celle du haut qui donne sur la cour et celle qui donne sur le garage ferment à clé. Entre les deux, 17 marches.
Intercalée entre la fin de l'escalier et la porte du garage, formant un espace aussi clos qu'inutile donnant accès à des remises dont certains bénéficient, la troisième porte ne ferme pas à clé et est longtemps restée grande ouverte, le groom étant cassé. A priori, mais il est vrai qu'on ne peut jamais être sûr de rien, il semble peu probable que les voitures s'échappent par là...
Les deux portes fermant à clé présentent sur leur face extérieure une poignée exactement semblable à celle de la photo ; il est donc nécessaire d'avoir ladite clé pour pouvoir les ouvrir. Et c'est là que ma logique quelque peu abrupte se heurte à celle d'autres résidents : il est inutile de donner un tour de clé puisqu'une une fois la porte fermée, on-ne-peut-pas-ren-trer-sans-clé ! J'insiste, parce que ça ne semble pas clair pour tout le monde...
Et comment... non seulement certains prennent le temps de soigneusement refermer la porte derrière eux -ce dont je me fous royalement, vous l'aurez sans doute compris- mais ils donnent en outre deux tours de clé avant de descendre l'escalier. Ils feront de même à la seconde porte, non sans avoir soigneusement refermé celle au groom cassé. Ben voyons. On est jamais trop prudent.
Comme si ce n'était pas déjà suffisamment ennuyeux (je suis poli) de chercher la clé ad hoc qui ouvrira la porte du garage (et-qui n'ou-vri-ra-pas-sans-ça, mais il me semble l'avoir déjà dit, non ?) par certaines matinées tragi-comiques où le temps m'échappe, hum...
Mais il y a pire : lorsque la situation se présente en sens inverse, le soir. Avez-vous déjà essayé de donner trois tours à un loquet minuscule en portant à bout de bras, à gauche un pack de flotte, à droite un sac carrefour rempli jusqu'à la gueule ? A chaque fois que cela se produit, j'enrage...
Or, il advint qu'un jour où je me trouvais dans cette situation humiliante, une brave mamie se trouva à remonter en même temps que moi. Elle me tient la porte, et la referme consciencieusement - clic, clac, deux tours de loquet. Il faut que je lui demande, il y a sûrement une raison à ce comportement qui m'échappe.
Les deux portes fermant à clé présentent sur leur face extérieure une poignée exactement semblable à celle de la photo ; il est donc nécessaire d'avoir ladite clé pour pouvoir les ouvrir. Et c'est là que ma logique quelque peu abrupte se heurte à celle d'autres résidents : il est inutile de donner un tour de clé puisqu'une une fois la porte fermée, on-ne-peut-pas-ren-trer-sans-clé ! J'insiste, parce que ça ne semble pas clair pour tout le monde...
Et comment... non seulement certains prennent le temps de soigneusement refermer la porte derrière eux -ce dont je me fous royalement, vous l'aurez sans doute compris- mais ils donnent en outre deux tours de clé avant de descendre l'escalier. Ils feront de même à la seconde porte, non sans avoir soigneusement refermé celle au groom cassé. Ben voyons. On est jamais trop prudent.
Comme si ce n'était pas déjà suffisamment ennuyeux (je suis poli) de chercher la clé ad hoc qui ouvrira la porte du garage (et-qui n'ou-vri-ra-pas-sans-ça, mais il me semble l'avoir déjà dit, non ?) par certaines matinées tragi-comiques où le temps m'échappe, hum...
Mais il y a pire : lorsque la situation se présente en sens inverse, le soir. Avez-vous déjà essayé de donner trois tours à un loquet minuscule en portant à bout de bras, à gauche un pack de flotte, à droite un sac carrefour rempli jusqu'à la gueule ? A chaque fois que cela se produit, j'enrage...
Or, il advint qu'un jour où je me trouvais dans cette situation humiliante, une brave mamie se trouva à remonter en même temps que moi. Elle me tient la porte, et la referme consciencieusement - clic, clac, deux tours de loquet. Il faut que je lui demande, il y a sûrement une raison à ce comportement qui m'échappe.
- Mais madame, je ne comprend pas pourquoi il faut fermer à clé, puisque quelqu'un qui n'a pas la clé ne peut pas rentrer ?"Je n'ai pas osé lui rétorquer que les "problèmes" pouvaient tout aussi bien venir du "dedans", préférant la laisser à ses certitudes rassurantes. De toute façon, la menace vient toujours de "l'autre", de celui qui est "dehors", le monde extérieur, les gens pas de l'immeuble, les étrangers des autres quartiers... Je pourrais presque tirer des généralités de cette anecdote...
- Oui, mais y'a déjà eu des problèmes.... il y a des gens qui sont rentrés et qui ont abîmés des voitures
Ahlala ! mon pauvre Yannick !! tu es confronté à des problèmes existentiels sans pareils !! mdr
RépondreSupprimerJ'ai pas d'ascenseur moi !
RépondreSupprimer:-p