26 février 2008

Charognards en rafale

Décidément les journalistes se croient tout permis.

On savait déjà que ces charognards gagnaient leur vie en accablant de pauvres hommes politiques. Mais voilà que certains s'imaginent qu'ils peuvent interviewer qui ils veulent, poser tout à trac des questions embarrassantes, venir jouer les troubles fêtes dans une sympathique réunion entre amis.

"Elle a voulu interviewer de manière brutale monsieur Dassault. Les gens s’en sont émus. Je ne peux que regretter la manière non-déontologique dont s’y est pris cette journaliste. "
C'est vrai quoi. Poser des questions qui n'ont pas été approuvées avant, ce n'est pas déontologique. C'est de la provocation pour tout dire. Braquer un micro siglé France Inter sous le nez d'un pacifique marchand d'avions, c'est brutal. Sans doute s'est-il senti agressé cet homme.

C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'entoure d'un service de sécurité. Pour éviter ce genre de rencontre inconvenante. Mais les gorilles sont magnanimes. Ils ont tout juste feints de lyncher Pascale Pascariello, parce qu'ils n'étaient pas tout à fait sûrs qu'elle soit journaliste. Il serait en effet regrettable de s'en prendre à un citoyen inconscient mais inoffensif.

Ils l'ont secoué comme un prunier, sans doute pour voir si une carte de presse allait tomber de son blouson, puis lui ont dit de se casser d'aller voir là bas si j'y suis.

On y va avec elle ?


4 commentaires:

  1. Nous vivons une époque moderne! le futur de manque pas d'avenir...
    J'adore cette maxime...

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  2. Et l'avenir appartient aux marchands de canon entourés de gorilles ?

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  3. pfffff...inadmissible...

    ça me fait de la peine...

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  4. Voilà qui est bien résumé : je ne trouve rien à répondre.

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