22 octobre 2012

L'homme qui rit au cinéma


J'ai découvert via Twitter la bande annonce d'une nouvelle mouture de L'homme qui rit au cinéma, avec Obélix dans le rôle d'Ursus et The Crow dans le rôle titre.

Au delà de la boutade, je suis un peu chagriné par l'aspect trop lisse, presque trop beau, du personnage de Gwynplaine : à peine une petite cicatrice de part et d'autre de la bouche. Je ne dis pas que c'est joli, mais ce n'est pas non plus monstrueux. Je trouve que cette propension à adoucir les monstres est une tendance assez pénible du cinéma "mainstream" actuel. 

C'est dommage, car c'est perdre une des plus grandes forces de l'oeuvre : l'homme qui rit, c'est la tronche du Joker avec l'âme de Bruce Wayne. Les précédentes versions filmées ne l'ont d'ailleurs pas loupé, que ce soit celle de Paul Leni (1928) ou celle de Jean Kerchbron (1971).


 Je ne sais pas si j'ai envie ou pas d'aller voir ce film. J'ai peur d'être déçu, à cause des réserves formulées ci-dessus, et n'ayant pas encore lu le livre, je ne voudrais pas m'imposer des images avant d'avoir pu imaginer les miennes. De plus, c'est une histoire qui me poursuit depuis suffisamment longtemps (voir ici et ) pour que je n'aie pas envie de la déprécier. 

5 commentaires:

  1. Je me souviens d'avoir vu, lorsque j'étais encore une enfant, une adaptation cinématographique de cette œuvre de Victor Hugo... énorme traumatisme, j'en ai rêvé pendant des mois...
    Le livre est encore plus horrible... si j'apprécie la poésie de Hugo,j'ai toujours eu du mal avec ses romans.

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    1. C'est Elephant man qui m'a traumatisé pour ma part... A bien y réfléchir, il y a des similitudes entre les deux oeuvres, l'histoire d'amour en moins.

      La seule adaptation que j'ai vue de L'homme qui rit, c'est en pièce de théâtre, évoquée dans le billet placé en dernier lien de ce texte. J'en garde un merveilleux souvenir.

      Pour ce qui est des romans de Hugo, je n'ai lu que Les travailleurs de la mer, et j'avais bien aimé.

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    2. Pour avoir le livre, je confirme que l'histoire est magnifique et Gwynplaine affreux. C'est cette laideur qui rend Déa si belle et qui justifie toute l'histoire. Un Gwinplaine trop beau, à peine estropié perd tout son charisme et toute sa valeur.

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  2. A ceci près, j'ai réalisé ma bévue après avoir posté ma réponse, que Joseph Merrick a réellement existé. La vie s'est inspirée de Victor Hugo donc.

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