08 mai 2006

Retrouvailles lyonnaises

Rire. Rire à en avoir mal au ventre. Parler, parler jusqu'à celles des heures de la nuit qui n'ont qu'un chiffre. Profiter tout simplement du plaisir d'être ensemble, à nouveau, et savourer une complicité intacte après tout ce temps.

J'ai revu Delphine ce week-end, mais peut-être que le mot "retrouvé" serait plus juste. Cela fera bientôt 8 ans que l'on se connaît, dont 6 années sans se voir, passées à la vitesse de l'éclair... C'est donc sans la moindre hésitation que j'ai saisi la première occasion de venir me perdre dans la grande ville, qu'elle vient de réinvestir.

Petite interrogation alors que le train entre en gare. Comment sera t-elle ? Et comment va t-elle me trouver ? N'ai-je pas changé de mon côté ? Les souvenirs et la réalité vont-ils se rejoindre ?

Mais j'ai été presque instantanément rassuré à la sortie du métro, 20 minutes plus tard : tu n'as pas changée Delphine (la preuve, moi qui ne suis pas physionomiste, je t'ai reconnu au premier coup d'oeil, ah ah) ; j'ai effectivement retrouvé la même femme qu'il y a 6 ans, toujours la même bonne humeur, le même humour et le même tempérament ; toujours aussi belle aussi (bah oui, c'est vrai). J'ai également retrouvé toutes ces petites choses uniques qui définissent une personne, la voix, la façon de sourire, le regard, la démarche et d'autres détails impalpables. Toujours la même au bout du compte...


Et comme il parait que je n'ai pas changé non plus, l'étonnement ravi des retrouvailles a somme toute vite été dépassé, et nous nous sommes tout de suite comportés comme si l'on s'était séparés l'avant veille, poursuivant un dialogue jamais vraiment interrompu.

Delphine a tenté deux jours durant de me perdre dans les métros, ruelles et autres traboules de Lyon, mais comme nous marchons à la même vitesse ses efforts furent vains...

Nous avons pratiqué l'art délicat de la déambulation, où j'exerçais ma prédilection pour les détails anodins, et celui tout aussi plaisant de la conversation, où je démontrais mon grand talent pour les digressions...

Ce fut un réel plaisir que de pouvoir se reparler. Je pense que tu as conscience de faire partie des quelques personnes vraiment importantes pour moi, l'une de celles avec qui je suis totalement moi même, sans dissimulation et sans rien tenter d'enjoliver non plus. Voilà pourquoi je me suis senti aussi bien, aussi détendu. Merci pour ça aussi.


Je ne connaissais pas Lyon ; ville très agréable qui ne donne pas le même sentiment d'oppression que l'on peut sentir à Paris. Je n'ai pas eu le sentiment d'être dans une ville d'un demi million d'habitants.
Saucisson lyonnais, Saint Marcellin et côtes du Rhône : les atouts de ce pays ne sont pas seulement touristiques et nous en avons aussi profité... sans se cantonner aux produits du terroir d'ailleurs...
Ca change des nouilles... et de l'eau...


Petit coup de blues au train du retour. Le convoi prend de la vitesse en quittant l'agglomération, et je regarde le même paysage que 48 heures plus tôt défiler en sens inverse, comme un film que l'on rembobine. Retour vers la routine. Impression de refermer une parenthèse. J'espère que ce n'est pas le cas... Mais ne restent bientôt que les images joyeuses et la joie sincère que j'éprouve à ce souvenir efface l'impression désagréable du départ.

1 commentaire:

  1. Week-end sans fards, le plaisir était partagé...
    mais dis-moi, j'ai l'air d'un cheval enragé ? vu le paragraphe qui précède, ça prête à ambiguité !! mdr

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