06 janvier 2007

Le zèbre, la bougie et le petit lapin, chronique des années heureuses

Un cercle à bavarois, ce n'est pas exactement la même chose qu'un moule à bavarois, une mandarine ce n'est pas une clémentine, et le réveillon ce n'est pas encore la nouvelle année. Mais Delphine elle, est unique. Ouf. Car j'ai passé le réveillon et un petit peu plus au pays du Saint Marcellin, en compagnie de quelques personnes bien sympathiques ; c'est une année qui commence bien. Cela faisait quelques temps que nous projetions de nous revoir, et le réveillon s'est presque imposé de lui-même.

Ca a débuté comme ça. Sortant du métro avec chapeau et bagages (je n'ai pas d'armes), je me dirige vers sa rue en cherchant du regard aussi loin que mes yeux peuvent porter, et je ne la vois pas... alors qu'elle est juste là, à peine à 10 mètres devant moi, au bout du trottoir. Les publicités pour les dentifrices alliant l'éclat à la blancheur ont dû faire bien pâle figure à côté de nos sourires respectifs. Et ça fait comme une douce chaleur, on est de nouveau ensemble, on est bien, on pourrait rester sans rien se dire parce qu'on se comprend d'un regard, mais déjà les paroles fusent et le dialogue se poursuit, toujours aussi spontané et sincère.

Avec des sujets de conversation de haute volée, à deux, à trois, puis à huit. La façon d'accompagner les huîtres, comment préparer le foie gras, assortir les vins et apprécier le fromage, l'art de la semoule et la confection des desserts chocolato-crémo-rhumesque. Que l'on verse dans un cercle à bavarois avant de l'enfrigoter. Du verbe enfrigoter, mettre au frigo pour faire durcir. Ou dans un moule à bavarois, même si ce n'est pas exactement la même chose. Et ce n'est pas Bruno qui me dira le contraire. Surtout pour ce qui concerne la partie démoulage de la chose... Je te rassure tout de suite, tu as triomphé de cette adversité avec goût et imagination !


La fin de la nuit s'est déroulée dans une ambiance bon enfant, autour de quelques jeux de tables amusant, d'énigmes pas si faciles que ça et d'un échange de cadeaux rigolos. Je ne savais pas que l'on s'offrait des cadeaux pour la nouvelle année, et la consigne était "moins de deux euros !" Ah. Bon. Seulement voilà, soit je ne comprend jamais rien (c'est tout à fait envisageable), soit nous nous trouvons dans un des rares cas où nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde avec Delphine, mais j'avais interprêté ça par "un cadeau à moins de 2 euros par personne" alors qu'il fallait comprendre "un cadeau à moins de 2 euros pour tout le monde" J'avoue que j'ai du mal à imaginer ce que l'on peut trouver comme cadeau pour 8 personnes à deux euros... De toute façon, d'autres avaient certes mieux compris que moi, mais avaient malgré tout passé outre, tenant le même raisonnement. C'est ainsi que j'ai gagné de ravissants et inutiles objets qui donnent son titre à cette chronique et que je vais garder précieusement, mais où ? Il faudra que je fasse une "Chronique des appartements de 30m² plein comme un oeuf" un de ces jours...

Un cercle à bavarois, ce n'est pas exactement la même chose qu'un moule à bavarois, mais c'est un détail sans importance. L'amour, l'amitié, et les années heureuses sont les seules choses vraiment nécessaires.
Bonne année à tous !

13 commentaires:

  1. Impression de déjà vu... C'est grave docteur ? ^^

    RépondreSupprimer
  2. toujours aussi surprenant Sammy et toujours aussi bon !!! ( En écriture parce qu'en amitié cela semble encore mieux !)

    RépondreSupprimer
  3. Le dernier paragraphe me plaît :)
    Bonne année à toi aussi !

    RépondreSupprimer
  4. Quand tu feras ta chronique des apparts de 30m² plein comme un oeuf, je te donnerai des tuyaux sur les vieilles maisons de 250 m² pleines comme ...heu?... 2 oeufs?
    Et pareil que Florence, j'aime beaucoup le dernier paragraphe.Ca fait plaisir de te relire,cela me manquait cette fin d'année.

    RépondreSupprimer
  5. Coucou tous les 4 ! Hé hé, ce ne serait pas vous les "4 fantastiques" ;-)

    @Céline : Hummmm... moi aussi, j'ai comme un petit air de déjà vu, mais z-où, mais z-où ? Je songe d'ailleurs à écrire quelque chose à ce sujet : il est plus facile pour moi d'écrire un mail de 3 pages qu'une chronique de 15 lignes... je sais bien que le ton n'est pas tout à fait le même de l'un à l'autre, mais je te retourne ta question : c'est grave docteur ? ^^

    @Florence : à propos de mail... non, non, je ne t'ai pas oubliée ;-) Moi aussi, j'aime beaucoup le dernier paragraphe, j'ai écrit le texte (oui Céline, recopié si tu veux ^^) autour de cette idée en fait.

    @paysanheureux : oui, il parait que je suis quelqu'un de bien (mais je ne voudrais pas trop m'avancer :-p )

    @orion : de toute façon, plus tu as de place, plus tu en accumoncelle, c'est bien connu... j'aimerais bien retrouver le sketch de Roland Magdane sur le "merdier" :-D
    Je suis touché de t'avoir manqué (naaaan, c'est pas ironique) promis, je ne partirais plus aussi longtemps !

    RépondreSupprimer
  6. Jolie chronique.
    Tous mes voeux pour cette année qui commence.

    RépondreSupprimer
  7. Belle chronique chaleureuse et amicale Sammy.
    Mais cela va finir pas se savoir que tu un ami précieux !
    Et que tu écris bien.
    (Nous allons tous le répéter !)

    RépondreSupprimer
  8. Marsiho, Fauvette, merci à vous deux :-)
    N'ébruitez pas trop mes qualités, je vais avoir du mal à assumer ensuite ! ^^

    RépondreSupprimer
  9. Superbe chronique, avec des morceaux de poésie dedans. En te lisant je me dis que je devrais peut être arrêter de vanner un peu tout le monde dans mes propres écrits... Il m'apparaît que peut être nous aurions parler d'autre chose que de Splinter Cell en octobre ;)

    RépondreSupprimer
  10. nous aurions --> du <--, je te laisserai faire l'edit toi même =)

    RépondreSupprimer
  11. Tu vannes qui toi ? C'est pas ton genre pourtant ^^ Non, sans rire, continue, c'est pour ça que je te lis.

    En tout cas merci pour le compliment =) On aurait peut-être pu parler d'autres choses que de SC, en-effet, mais il est vrai que nous ne nous sommes pas vu longtemps.

    Désolé pour la daute, mais Blogger n'est pas très perfectionné, on ne peut pas éditer les commentaires. :-(

    RépondreSupprimer
  12. Daute : Nom féminin, origine :faute et déraper.
    Se dit quand l'écrivain a encore les doigts pleins de chocolat de Noël, et qu'il répond aux commentaires en essayant de finir la boîte.Il glisse donc de la 4ème touche du rang du milieu à la 3ème!

    RépondreSupprimer
  13. Bien vu Orion ! Voilà une belle définition qu'il faudra ajouter à la collection !

    RépondreSupprimer

Le formulaire qui apparaitra suite à votre commentaire est destiné à vérifier que vous êtes bien un être humain. Si vous avez quelque chose à dire, allez-y ! Si vous êtes un robot, bonne chance pour le test =)